Ce livre du Dr Yûsuf Al-Qardâwî s’emploie à décrire avec discernement les lacunes, les maladies de la communauté de l’Islam : pourquoi n’est-elle plus ce qu’elle était et comment s’est éloignée de ce qui faisait par le passé sa spécificité et sa gloire ?

Si l’Islam est dénigré ou présenté sous un mauvais jour, cela est dû à la conception que s’en font ses adeptes plus qu’au mépris de ses détracteurs. Les musulmans sont, reconnaissons-le, en grande partie, responsables de la mauvaise image qui est donnée de leur religion. Le plus souvent nous réduisons l’Islam à un ensemble de principes techniques dépourvus de sens et de profondeur.

L’Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, a dit : « Dieu, honoré et glorifié, dit le Jour de la Résurrection : « Ô fils d’Adam ! Je suis tombé malade et tu ne m’as pas rendu visite ». Il lui dit : « Seigneur ! Comment serais-Tu malade pour que je Te rende visite alors que Tu es le Seigneur et Maître de l’univers ? » Dieu, exalté soit-Il, dit : « N’as-tu pas su que Mon serviteur untel...

La sincérité est l’un des fruits du monothéisme parfait, qui consacre à Dieu Très-Haut, adoration et imploration. Elle est nécessaire pour tout homme qui chemine vers Dieu. Elle s’accomplit par la présence de l’intention dans l’action et par le dépouillement de l’intention de tout ce qui ne se rapporte pas à Dieu. Les actes ne valent que par les intentions, celles-ci pouvant dévoyer l’œuvre...

Depuis la révolution iranienne, jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001, puis ceux du 7 juillet 2005, avec tout le cortège d’actes terroristes qui s’en est suivi, perpétrés à l’échelle mondiale par des militants se réclamant de l’Islām, on a soulevé des questions et même dressé des réquisitoires concernant le rapport de l’Islām avec l’extrémisme religieux, la violence, les attentats suicide...

Tout se passe dans l’univers comme si celui-ci était gouverné par une pensée émanant d’un être puissamment intelligent. Tout au long du livre il est question des causes finales. La question de la finalité se pose aussi bien au sujet des particules de matière que celui des cellules vivantes et de l’homme doué de sensibilité.